Fromage ou dessert ? Jupe ou pantalon ? Cinéma ou théâtre ? …
Ces petits choix font parties de notre quotidien. On pourrait dire qu’ils sont insignifiants, et pourtant…
Et pourtant chaque choix, chaque décision à une conséquence.
Pas la même notion de plaisir que l’on choisisse un met au menu plutôt qu’un autre.
Pas la même confiance en soi que l’on soit habillé avec classe ou cool. Il y a des vêtements ou des chaussures magiques qui nous donnent du pouvoir. Le regard des autres est aussi différent selon ce que l’on porte.
Pas la même ambiance selon son choix de sortie…
Si tu suis mon regard tu verras les doutes
Et puis il y a les choix plus engageants donc plus flippants, ceux qui peuvent avoir une incidence sur notre avenir, le personnel comme le professionnel, sur le reste de notre vie.
Ces derniers jours j’ai beaucoup échangé avec des collègues ou ami(e)s confrontées à des prises de décisions engageantes.
Continuer à bosser sur un job dans lequel on s’ennuie, dans une entreprise que l’on ne reconnait plus ? Postuler à un job qui ne fait pas triper mais qui apparait comme la seule opportunité professionnelle qui se présente ? Faire le choix de l’intérêt du poste plutôt que de la rémunération ?
L’important, je crois, est de prendre sa décision avec sincérité pour ne rien regretter si les choses ne se passent pas comme prévu, parce qu’on ne peut pas tout contrôler, tout anticiper une fois que la décision est prise et que les choses se mettent en place.
Comment se décider ?
L’astuce pour prendre la bonne décision c’est d’écouter sa petite voix intérieure. Ressentir dans son cœur et dans son corps ce qui est bon pour soi. Les meilleurs des baromètres. Prendre le temps de l’introspection. Enquêter sur soi-même, sur ce qui compte pour soi, ce qui sera le mieux, fondamentalement, intrinsèquement. Faire ce qui est logique par rapport à soi.
Rebrancher son cerveau dans un second temps pour évaluer la viabilité de son projet.
Je respecte ceux qui (malheureusement) ne s’écoutent pas, parce que je sais que c’est compliqué, mais j’ai un pincement au cœur. Se questionner est normal et salutaire, mais quand il y a un doute c’est qu’il n’y a pas de doute, c’est que ce n’est pas bon pour soi.
Je suis admirative de ceux qui font un saut vers l’inconnu envers et contre tout.
Je pense à L. qui a pris le parti de quitter l’entreprise dans laquelle elle a travaillé pendant 24 ans, sans avoir de plan B, parce qu’elle n’en pouvait plus de subir les injonctions contradictoires d’une organisation ubuesque.
Je pense à C. qui a décidé de quitter une mission de consulting sympa pour reprendre son avenir en main.
Je pense à B. qui a choisi de prendre un nouveau job et de quitter une équipe avec laquelle il travaillait depuis plus de 10 ans pour relever un nouveau défi, en renonçant à des gains financiers.
Je pense à E. qui à 22 ans se remet déjà en question et décide de se faire accompagner pour assurer son avenir professionnel.
Les choix sont toujours personnels, et nul ne peut prendre LA décision à votre place, retenez que si c’est votre choix alors c’est le bon choix.
Choisir c’est renoncer !
Alors, essayez, vibrez, vivez!! Vraiment. Je vous le souhaite sincèrement.
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