A l’origine du mot travail

Savez-vous que l’une des hypothèses sur l’origine du mot travail est qu’il viendrait du latin tripaliare, signifiant « tourmenter, torturer avec le trepalium »
Vu comme ça, cela donne peu envie de se lever le matin et de passer des journées entières à travailler. C’est même un peu masochiste, non ?

Alors que dire de « tripaliare » à la maison après la saison 3 du confinement ?

En télétravail

Je télétravaille. Tu télétravailles. Nous télétravaillons. Vous télétravaillez. Ils télétravaillent et surtout on n’en peut plus.
Belle illustration du ras le bol généralisé avec la couverture du magazine Society, il y a quelques semaines « Zoom, zoom, zen » [allusion à une parodie d’un titre d’une chanson de NTM, énorme groupe de rap des années 90, je le précise pour les plus jeunes lecteurs de cette newsletters ;-)] avec le mot zen tout rayé.

Parce qu’en effet on est de moins en moins sereins, à l’idée de faire des conf call, des visios, des réunions … entre la chambre et la cuisine, le salon et la salle de bain…
59, c’est le nombre de réunions que j’ai compté dans mon agenda, pour une seule semaine. Dément. C’est le seul mot qui me vient à l’esprit quand je fais ce décompte de seulement 5 jours d’activité.
Sans compter les mails, environ une centaine par jour, la messagerie instantanée, des SMS et des messages dans les groupes WhatsApp crées pour garder le contact et échanger plus facilement.

On pourrait croire que l’on communique mais en fait, non. Je ne saurais même pas qualifier ces échanges, parce que finalement on ne partage plus grand-chose. Hyper connectés, au-delà du légal et du raisonnable, et pourtant on perd le lien avec ses collègues. Pas le temps de se demander comment ça va, en tout cas de s’arrêter sur la réponse, cela devient une formule d’usage plus que de politesse. Hop on passe directement à la question, au point à traiter. Hop on enchaine. C’est ça les relations humaines en temps de Covid.

Besoin d’intéractions

Nos interactions professionnelles ont été réduites au minimum syndical comme on dit, en tout cas vidées de leur substance. Et cela n’a fait qu’accentuer une chose que je savais déjà un peu, beaucoup… c’est que la majorité d’entre nous sommes des animaux sociaux. Nous avons besoin des autres pour avancer, pour évoluer et que sans cela, on finit par perdre l’envie, l’énergie et la motivation.

Nos collègues, collaborateurs, managers sont des repères, même ceux que l’on n’apprécie pas 😉
Privé de cela, le sentiment d’isolement vient accentuer les incertitudes, le manque de perspectives, et le temps long finit par nous amener à nous poser la question de ce qui est essentiel jusqu’à parfois tout remettre en cause professionnellement.
C’est le discours ambiant, l’enthousiasme du télétravail il y a un an a cédé la place à un réel coup de mou…c’est ce que j’entends partout autour de moi.
Et vous ? Vous reconnaissez-vous dans ce portrait ?

Si vous avez besoin d’aide pour remonter la pente malgré le climat actuel, clarifier que vous souhaitez après la crise et passer à l’action pour reprendre le contrôle de votre emploi du temps et de votre vie, contactez moi !
 
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