Nouvelle Ambition

Miroir, mon beau miroir…

« Etre attentif à quelqu’un, c’est le compliment, le plus sincère que l’on puisse lui faire. » 

Walter Anderson

Miroir mon beau miroir dis-moi qui est la plus belle en ce royaume?
Patatras. L’image est floue.

Parfois le reflet du miroir nous renvoie notre mood intérieur, et ce n’est pas toujours très joli, n’est ce pas ?

On a beau être pimpé, le reflet est dégueulasse. Vous connaissez le syndrome du « je n’ai rien à me mettre » devant un placard qui déborde de fringues, et bien c’est à peu près la même sensation.

Il y a des jours compliqués, où il est insupportable de faire semblant. Les conventions, ou de vieilles croyances, nous obligent à faire bonne figure devant nos voisins, nos collègues, nos parents… bref devant la terre entière. C’est épuisant.
Ne pas montrer qu’on ne va pas bien pour ne pas déranger. Il ne faudrait pas que ceux qui vous font face soient gênés par votre mal être, votre chagrin. #Circulez
On prend sur soi: on prend cher, très cher. Ajouter de la peine à la peine, quel naufrage !

On dit que ce qui ne s’exprime pas s’imprime en nous.
Je déteste de plus en plus cette idée de ne pas pouvoir être soi-même, de ne pas pouvoir dire, pleurer ou crier si on se sent au bord du gouffre, de ne pas pouvoir hurler de rire alors que notre corps voudrait exulter, parce que trop de joie peut également faire peur.

J’ai appris que l’on ne connait jamais la vie des gens, même ceux dont on se croit proche. On ne connait pas leur histoire. On ne sait pas ce qu’ils sont en train de traverser, ce par quoi ils sont passés.

S’obliger à jouer un rôle ne fait que renforcer la douleur, et agrandir la faille.

Quel enfer de devoir faire semblant. Un peu, beaucoup, trop souvent.

Alors à défaut de changer les mentalités, quoi faire ?

L’important est de se trouver une safe place.

Un appartement transformé en grotte, une forêt, un groupe WhatsApp où on peut déposer des appels au secours sous forme de chansons, le cabinet d’un psy, un atelier de peinture, une voiture, un journal intime, une salle de sport…

Les périodes difficiles, ont aussi une vertu, elles donnent envie de faire du tri. Au-delà de vider ses placards, ranger sa maison permet de mettre de l’ordre dans sa tête.
L’écologie (au sens ce qui est bon pour soi, comme on l’évoque en coaching) conduit aussi à faire le ménage dans ses relations, parce qu’il faut définitivement mieux être seul(e) que mal (voire pas) accompagné. Et c’est OK comme ça. C’est difficile mais c’est OK.

La présence même silencieuse et la patience sont des lumières au bout du tunnel. Un sourire, un regard, un petit mot, peuvent tout changer.

Le soutien vient parfois de là où on ne l’attendait pas, c’est un cadeau de l’obscurité.

Alors dans le fracas, commencez par vous foutre la paix, arrêtez de tricher ! Cela vous permettra de mieux respirer, de vous concentrer sur votre réparation, sur votre reconstruction et d’avancer. Il n’y a que cela qui compte.

Vous verrez, avec le temps votre miroir, laissera apparaitre la merveilleuse personne que vous êtes, parce que ce qui est beau à l’intérieur irradie à l’extérieur.

N’oubliez pas que la chenille après beaucoup d’efforts, beaucoup de douleurs, est devenue par sa seule force, un incroyable papillon capable de s’envoler haut dans le ciel…

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