Je partage régulièrement mes expériences avec vous et j’avais envie de vous parler de l’été que j’ai passé.

Pas de plage espagnole cette fois-ci mais petite découverte de la Savoie. Ou presque.
Je suis partie en cure thermale. Pas la petite cure qu’on se fait comme ça en mode réconfort, genre thalassothérapie. Non la grosse cure de trois semaines, avec une centaine de soins à la clé.

Tout avait commencé quelques semaines plus tôt quand mon médecin, aussi désespérée que moi de voir que je n’arrive pas à perdre de poids, m’a lancée un peu comme une bouteille à la mer « et si vous alliez faire une cure ». Objectif : provoquer un déclic et killer quelques kilos.
Prescription médicale en poche, accord de la sécu et validation de mes congés, me voilà dans un train pour Brides-les Bains, 2 pains aux chocolats et une barre de nougatines planqués dans mon sac à main. Oui je sais, vu comme cela l’affaire est mal engagée.

Motivée mais pas trop, je me retrouve le soir même avec une assiette de poisson et haricots verts, on ne peut plus cliché, quand on parle de régime.

Première visite médicale, poids et mesures. Premiers soins et premiers bleus suite aux jets visant à déstocker la graisse. Je croyais que ce serait des vacances et je réalise que pas du tout, que je suis entourée par des gens malades et en souffrance.

Comment on en arrive à prendre du poids ? En mangeant évidemment mais pourquoi ? Parce qu’on est malheureux, insatisfait de certains aspects de sa vie.
Pendant le confinement, contrairement à beaucoup de personnes j’ai perdu du poids. Même si cette période avait été psychologiquement difficile, je m’étais accrochée à l’objectif de mettre à profit cette drôle de période pour prendre soin de moi.

Plusieurs mois plus tard, le retour à une vie plus normale, je me suis retournée sur site et replongée à fond dans le travail.
Stress, boulot, dodo et me voilà à remettre des euros dans le distributeur pour des crocodiles Haribo parce que « Haribo c’est beau la vie ». C’est d’autant plus beau que la nourriture est aussi un signe de convivialité. Partager des sucreries est aussi une façon de créer du lien, de l’échange entre collègues, de faire des pauses et aussi de se donner de la douceur dans un monde professionnel plein de dureté.

Finalement, entre coachings et activité en entreprise, pas de répit. Le cerveau toujours en ébullition et toujours sur le qui-vive, le travail a pris trop de place et j’y ai un peu laissé de ma santé.
Alors avant d’arriver à cet extrême, à manger tout le temps, à se laisser déborder par la nourriture compulsive jusqu’à se rendre malade, réagissez !
Outre les histoires de kilos et d’esthétique associée, il y a un vrai enjeu de santé physique et mentale.

Si vous aussi vous plongez trop souvent une cuillère dans le pot de Nutella (ou tout autre met sucré et gras), posez vous un instant et observez votre rapport au travail. Car oui, vous l’aurez compris, un mal-être professionnel peut se cacher derrière cette attirance non maitrisée envers la nourriture.

Peut-être est-ce l’heure d’opérer quelques changements professionnels également ?

Prenez soin de vous !

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